Aladore - Biographie

Prologue

Le Comte John Monarch, plus connu sous le nom d'Alastor était un ancien espion des Olympians. Après sa démission, il fut traqué par ces derniers mais il leur échappa durant de nombreuses années, quinze ans en tout. Durant ce laps de temps il mena une vie de pêcheur, il épousa sa bien-aimée, Gladys, et il eu deux fils. Son premier fils, Adam avait deux ans de plus que le second, Alexander. Etrangement, John préférait son fils cadet, et excepté sa femme, c'est à lui seul qu'il confiera tous ses secrets en rapports avec les Olympians. Cette préférence ne laissait pas indifférent Adam et il y avait toujours un froid entre les deux frères. Heureusement, leur mère calmait ces tensions à coups de bisous baveux, de gros câlins et de bonne cuisine.

Un soir, alors qu'Alexander était âgé de 13 ans et après deux ans de confidences, son père décida d'en parler à Adam. Ce dernier n'avait pas l'air plus surprit que ça, John se dit qu'il devait soit écouter aux portes et être habitué à ces histoires, soit ne pas croire en l'existence des Olympians. Il eut la réponse à ce doute lors d'une journée de pêche avec ses fils. Alors qu'Alexander essayait tant bien que de mal à ramener du poisson au dîner, John et Adam discutèrent de l'attitude de ce dernier le soir précédent :

- Tu ne m'avais pas l'air convaincu hier lorsque je t'ai raconté ma vie avant que je ne rencontre ta mère, dit John inquiet.
- Oh, mais c'est parce que j'étais au courant papa, répondit le jeune homme d'un air nonchalant.
- Ah oui ? s'interrogea le père, mais comment? Tu nous écoutais moi et Alexander lorsqu'on s'isolait, ou est-ce ta mère qui te l'a révélé?
- Ni l'un ni l'autre.
- Mais alors comment...

John n'eu pas le temps de finir sa question qu'Adam se servit d'une dague pour commettre son parricide.

- Pourquoi ? demanda John avant de rendre son dernier souffle.
- Et bien parce que, il le regarda dans les yeux et enfonça la dague un peu plus dans le ventre de sa victime, je suis le nouveau Arès papa! Ou devrais-je dire Alastor ?...

Adam retira violemment sa dague ce qui précipita la mort devenue inévitable de son père. Il se rendit ensuite auprès de son jeune frère avec l'intention de commettre le même meurtre. Alexander voyant arriver son frère vit du sang couler de la lame d'Adam. Croyant d'abord qu'il s'était blessé, il réalisa bien vite en voyant son regard qu'il n'en était rien et il se mit sur ses gardes :

- Mais qu'est-ce qui se passe ?!
- Tu vas mourir Alex!
- Quoi? Tu es devenu fou ?!
- Non au contraire, je suis tout à fait lucide, tu as toujours été le préféré de père. Maintenant, en ayant intégrer les Olympians, je suis devenu invincible, et toi pauvre misérable, tu vas mourir! Je te tuerai comme j'ai tué père et mère aujourd'hui!
- Mère ?! Pourquoi elle ?! Elle était innocente espèce d'enfoiré!
- Innocente? Elle laissait père me mettre de côté comme un moins que rien! Et toi aussi, tu vas mourir!
- «Tu vas mourir!», tu ne veux pas changer de chanson ?! Et bien puisque tu me veux, me voilà!
- Regardes moi pauvre fou, je suis invincible et armé. Seul un lion pourrait me vaincre sans arme!
- Et bien, lui répondit-il en exprimant toute sa rage, je suis peut être un lion!!!

Ceux furent ces derniers mots avant le duel. Tout en essayant d'esquiver les coups, Alexander saisit la moindre opportunité de lui asséner un coup de poing. Ce fut une longue bataille physique mais surtout psychologique, et lorsqu'il comprit qu'il n'avait d'autre choix que de tuer son frère aîné, Alexander le fit tomber et se jeta sur lui pour l'étrangler. Après quelques minutes de strangulations, il vu la vie partir du regard de son frère et il lâcha prise.

Alexander Monarch ne retourna qu'une fois chez lui pour prendre trois souvenirs pour ne jamais oublier sa famille. Le premier souvenir était la lame de son père qui portait elle aussi le nom d'Alastor, le deuxième souvenir était une amulette que lui avait offert sa mère et le dernier souvenir était la bague de son frère. Il enterra sa famille lui-même et après avoir dis quelques mots, il versa des larmes pour chacun d'eux, même pour son frère. Il se persuadait que ce dernier avait été endoctriné par les Olympians et qu'il n'était plus lui-même. Avant de prendre la route pour un nouveau départ il décida de s'attribuer un surnom, Aladore, pour qu'on sache qu'il est le fils d'Alastor mais aussi pour qu'on ne le confonde pas avec lui. Il partit en jurant de venger sa famille.

Chapitre I
Un homme seul

Trois jours après la mort d'Alastor, Aladore alla se refugié dans les montagnes les plus désertes, pour oublier les villages, la mer, la pêche... Il vécu comme une bête, il n'avait emporté ni eau, ni nourriture ni même un couteaude chasse. Apprenant à vivre seul, loin des autres, son coeur se refroidit de plus en plus. Les Olympiens le recherchaient, et depuis la mort de son père, Aladore avait très peur d'eux et préférait se cacher.

Après un an dans les montagnes, Aladore fut finalement découvert. En effet, la mystérieuse société secrète avait retrouvé sa trace, en et envoya un Sorcier. Un homme grand, fort, et doué dans son métier, tel étaient les atouts de l'agent des Olympiens. Le Sorcier alla à la rencontre d'Aladore lors d'une après midi chaude et ensolleillé et se présenta à lui :

- Bonjour Alexander. Je suis Lyam*, et j'ai été envoyé par nos Pères pour mettre fin à ta vie. Laisse moi faire sans opposer de résistance, tu verras, ça ira mieux après.

Aladore était impassible, il ressemblait déjà à un mort. Il lui répondit :

- J'ai tout perdu. Maintenant tu veux que je perde ma vie? Pourquoi?
- On s'est longtemps intéressé à ta famille tu sais...
- Assez!, son visage si calme se transforma en un concentré de haine, ne me parle pas de ma famille!
- Hmmm, mais pourtant, ça devrait t'intéresser.
- Qui es tu pour savoir ce qui peut m'intéresser?
- Et bien, je suis Lyam, je viens de te le dire. Ce nom ne t'evoque rien? Je pensais pourtant que...
- Que quoi?!
- Ainsi ton père ne t'a jamais parlé de moi, ce n'est pas si étonnant après tout...
- Tu vas te décider à cracher le morceau?!

Lyam marqua une longue pause. Aladore profita de ce répit pour mieux observer le sorcier, et il put le voir vêti d'un manteau à capuche, comme ceux des moines. La capuche retiré de son front rasé, Aladore distingua une cicatrice en forme d'étoile sous son oeil droit vert comme les feuilles des arbres qui les entourait, cette cicatrice ressemblait à une brûlure au fer rouge.

- Pourquoi?
- Quoi?, son visage si grave refleta un instant sa surprise.
- Pourquoi cette cicatrice? Ca a un rapport avec l'histoire que tu t'apprêtes à me raconter?
- Absolument. Tu vas peut être pas me croire, mais c'est ton père qui me la faite. C'est ce qui arrive à ceux d'entre nous qui convoite la femme d'un autre Olympien...
- Et quoi? Tu as convoité ma mère, c'est ça?

A cet instant, Aladore connaissait la réponse du vieil homme.

- Oui. D'ailleurs, je suis le père d'Adam.

Aladore le regarda un instant, incrédule et plein de rage.

- Et tu crois que je vais te croire sur parole ou parce que tu as les même yeux que lui? Tu dis ça comme si c'était évident...
- De toutes les façons, je ne suis pas venu parler de ça...
- Ouais, tu as une mission...
- Alors, es tu prêt à mourir?
- Oui.
- Oui?
- Oui. Je suis fatigué de me cacher... je suis fatigué de vos mensonges, de vos persécutions, tuez moi qu'on en finisse.
- Tu sais, tu me surprends. Tu n'aimes pas parler on dirait. Je m'apprétais à faire une belle tirade sur comment j'ai rencontré ta mère, et pour t'expliquer que si j'ai été volontaire pour cette mission c'était pour venger mon fils. Mais toi, toi tu me coupes, tu me coupes dans mon élan, et je ne le tolèrerai pas. Ah tu es bien la même ordure que ton père!

Aladore souriait :

- Oh, excuse-moi Olympien de t'avoir coupé? Bon c'est vrai que vous autre n'êtes que les reponsables de la mort de ma mère, de mon père et de mon frère! J'étais résigné à mourir, mais je crois que je préfère laisser ma mort à quelqu'un qui le mérite espèce de pourriture!

Le combat ne dura pas longtemps, Aladore jetta une énorme pierre de toute ses forces sur Lyam qui mourrut peu de temps après. Ce dernier eut juste un peu de souffle pour un dernier dialogue:

- Tu avais raison, c'était des mensonges... Je ne suis le père de personne, je n'ai jamais connu ta famille. C'était seulement pour te déstabiliser assez longtemps pour te lancer un sort, mais tu as été le plus rapide... Adieu Alexander.
- Tu crois que te confesser sauvera ton âme? Tu ne trouveras jamais la paix... Alexander appartient au passé, appellez moi Aladore, celui qui dissoudra les Olympiens.

Satisfait que son nouveau pseudonyme soit enfin connu, il abandonna Lyam et disparu dans une des grandes forêts.